Le premier appel à candidature du nouveau FIDA (Fonds International pour le Développement des Archives) a été lancé en mai 2010. 10 candidatures ont été reçues d’institutions et d’individus de différentes parties du Monde : Afrique, Europe, Pacifique, et Amérique Centrale.
Ces candidatures ont été évaluées par les administrateurs du FIDA à l’occasion de sa seconde réunion annuelle, le 12 septembre et organisée à Oslo, dans le cadre de la CITRA 2010.
Parmi ces candidatures, quatre méritèrent d’être discutées et, à la suite d’un dialogue avec les candidats, trois ont été acceptées par les administrateurs du FIDA. Trois candidatures nous sommes malheureusement parvenues incomplètes et les candidats concernés ont été invités à soumettre de nouveau le formulaire. Trois autres candidatures étaient très intéressantes mais ne correspondaient pas aux activités couvertes par le FIDA, qui s’occupe d’aider au développement des archives et des archivistes pour eux-mêmes et non pas, par exemple, à numériser des fonds. La méthode d’évaluation se fait à partir d’un formulaire de candidature complété, que ce soit une candidature individuelle ou pour un groupe/organisation, qui est alors considérée comme devant répondre aux critères définis par le FIDA. Les critères sont fixés à partir de la liste d’auto-évaluation établie par PARBICA quand cela est nécessaire. Les administrateurs du FIDA demande également les références des répondants cités avant qu’il puissent étudier les candidatures.
Il y a eu trois candidatures retenues à l’issue de cet examen.
Un projet du Pacifique qui vise à financer un stage de formation de courte durée d’un archiviste de Fidji auprès des Archives nationales de Nouvelle-Zélande. Ce stage a pour objectif d’améliorer ses compétences dans le domaine du tri et de l’élimination de documents. Ce stage a débuté à la fin novembre 2010 et s’est achevé par un total succès.
Le second projet vient d’Afrique. Il vise à dispenser une formation de base dans le domaine de la protection et de la gestion de collections photographiques et audiovisuelles à des archivistes et conservateurs de la région d’ESARBICA. L’objectif est de fournir les bases. La présidence de FIDA et ESARBICA sont en contacts réguliers pour lancer cette formation le plus rapidement possible.
Le troisième projet vient d’Amérique centrale. Le projet vise à fournir une formation initiale en gestion des archives pour du personnel non formé, mais déjà chargés de fonds d’archives. Le programme de formation durera 3 jours. Il sera dispensé par des professionnels. 25 stagiaires du Guyana, issus soit d’agences gouvernementales et d’organisations à but non lucratif, suivront cette formation. Une journée d’atelier de travail sera organisée à l’attention de 15-20 participants pour mettre en pratique les techniques apprises et renforcer leurs connaissances. La formation se organisée au Printemps 2011.
Le dernier projet qui a reçu un accueil favorable des administrateurs de FIDA vient de l’Afrique lusophone. FIDA pourrait financer cette formation qui s’inscrit dans la construction, la formation du personnel et l’équipement de trois centres pilotes d’archivage. Cependant ce projet ne peut pas être financé tant qu’un certain nombre d’ajustements à la proposition ne seront pas effectués. La Présidence de FIDA poursuit la discussion avec le candidat et avec d’autres collègues qui pourraient l’aider.
Lorsque FIDA ne peut pas aider les candidats mais considère que la proposition avait du mérite, les administrateurs auront l’occasion d’essayer de trouver d’autres subventions. Cela ne sera pas possbile bien entendu dans tous les cas.
Les fonds engagés ou dépensés s’élèvent à 19.000 euros à ce jour.